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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 01:45

Le KARATE vient de se voir refuser l’accès aux Jeux Olympiques, à la grande joie de nombre d’entre nous. Tout en respectant ceux qui prônent la compétition, le culte de la performance, la volonté d’être sur un podium (même si cela n’est qu’éphémère), la recherche de l’efficacité physique, de la puissance, nous sommes convaincus que les Arts Martiaux ne sont pas faits pour devenir des « sports olympiques ». Il suffit pour cela de regarder le Judo qui ne mérite plus ce fameux « DO ».

 

Judo, Voie de la souplesse ? A voir les compétiteurs, nous pouvons en douter. Serions-nous d’un autre temps ? Celui où la technique prédominait sur la force ? Il faut le croire. De nos jours ce serait davantage un combat de « Maciste contre Hercule », tels les « peplums » des années 50 !

 

Les « sportifs de haut niveau » ont une courte carrière ? Il leur faut gagner un maximum lors des compétitions car ils représentent leur pays ? Là aussi, il est raisonnable d’en douter. Il est courant de les voir dans les médias, dans les associations, de les retrouver «coach» de club ou équipes diverses, de les voir sur des publicités parfois à la limite de la bêtise, mais cela fait vendre. Certains peuvent aussi finir Ministres … mais qu’importe, ils en ont le droit le plus légitime. Mais ils représentent surtout eux-mêmes.

 

Il ne se passe pas une semaine sans que des milliers de magazines spécialisés (certains se développent sur le Net), sans que des reportages audiovisuels et autres discours de gens qualifiés ou non, diffusent une certaine idée de la perfection, celle acquise au travers de victoires au combat. Notre monde est ainsi fait que nous sommes confrontés à tous les niveaux politiques, d’activités sportives, d’associations professionnelles, même de bénévolat, au culte de la performance, de la domination d’autrui, de la confrontation.

 

Ne serait-ce pas tout simplement le Culte de l’EGO ? Cette envie, ce souci de gagner, de prouver que nous sommes au-dessus des autres, de la « normalité » ? Certes, il existe aussi des personnes qui se croient au-dessus du commun des mortels parce qu’ils sont des « élèves de…. ». Ne serait-ce pas un manque de confiance en soi ?

 

Pourquoi des J.O pour les Arts Martiaux ? N’est-il pas plus intéressant de travailler au sein de « Ryu », auprès de Maîtres, d’enseignants qui se donnent souvent corps et âmes pour diffuser autour d’eux ce qu’ils ont appris de longues années durant ? L’Ego, moteur de nombre d’individus, permet certes souvent de se surpasser. Personnellement, je préfère parler dans ce cas, d’orgueil, de fierté, de ténacité, d’obstination. Le besoin d’être le meilleur devant les caméras, les reporters du monde entier, les spectateurs, d’être sur le podium, de belles médailles à croquer avec le "V" doigté de la victoire, serait plus un frein à sa progression personnelle, préférant le résultat immédiat et tous les honneurs que cela comporte, au cheminement d’une vie de pratique d’apprentissage, d’études, de connaissances.

 

Parmi mes relations, nationales comme internationales, les étudiants les plus prometteurs restent ceux qui ne sont pas attirés par la compétition, les grades et titres. Ils sont à l’écoute d’enseignants dont la pratique est axée sur la réalisation de soi, sur la compréhension de la Voie Martiale, sur le plaisir de pratiquer, sans arrières pensées. Un travail en profondeur, lent, difficile, souvent complexe, leur permet de progresser parfois plus rapidement que les autres. Ils sont heureux de pouvoir avancer ensemble, partager les connaissances, construire quelque chose d’immatériel mais profond.

 

Certains diront que « se concentrer sur la Voie martiale nuit à l’efficacité. Ces étudiants sont sans aucune efficacité technique dans le combat ». Rien ne les empêche de le dire, mais ils ont tort. Mais ceux-là même qui sont critiqués, iront loin sur la route, alors que les autres devront s’arrêter en chemin, par blessures physiques ou égocentriques (les plus mauvaises). La victoire est éphémère et gagner une bataille, n’est pas gagner la guerre. L’importance d’une Vie Martiale doit-elle se résumer à un podium ? Qu'il soit régional, national, mondial et même olympique ? Alors, parlons plutôt de « sports de combat ». Là, il est possible de parler de l’incontournable performance pour laquelle il faut souvent sacrifier son avenir, physique, familial, social, le tout pour un éphémère présent ou une « retraite au centre d’une pièce de Musée » telles les gloires du Passé. C'est vrai, ils sont sous les feux de la rampe. Et alors ?

 

Il est plus intéressant et important à mes yeux de partager totalement avec autrui plutôt que de tenter d’être le meilleur. Le succès ne repose pas sur la force brutale, mais en maintenant la paix, en nourrissant la vie, en cherchant à éviter la confrontation et la destruction, même « virtuelle »,  en compétition.

 

Le seul combat important, de tous les instants, c’est celui que nous menons contre nous-mêmes. Et là, aucune possibilité de gagner aux Jeux Olympiques !

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 16:58

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C’est le 60ème anniversaire de la nouvelle Charte ainsi que de la nouvelle vision philosophique de la DAI NIPPON BUTOKU KAI avec à sa tête l’Honorable Higashi Jigo FUSHIMI, Supérieur du Temple SHORENIN à Kyoto. Je passe les détails qui nous mènent à cette année 2013 au travers des diverses Nations occidentales comme asiatiques qui rejoignent la DNBK et forment la DNBK/Division Internationale. Nous y sommes depuis 2000.

 

J’étais honoré d’avoir intégré au sein de notre vénérable association DNBK, le KOBAYASHI Ryu dirigé par le Hanshi André COGNARD. Sa venue officialisée en 2012 lors du Butoku Sai à Kyoto fut pour moi une immense fierté. Donner à mon tour ce qui me fut offert par le Hanshi Pierre CHALMAGNE, Représentant National DNBK en Belgique et mon mentor. Que demander de plus ? Rêver de pouvoir, chaque année, amener un groupe de qualité au sein de la DNBK France ? Du rêve à la réalité, pour 2013, il n’y a qu’un pas et je suis heureux de voir qu’un groupe pour lequel j’ai beaucoup de respect, l’a franchi.

 

Cela fait deux ans que nous recevions au sein de nos SHIBU TAIKAI, le chef de file, le fondateur de l’Ecole de Combat de BELFORT, Sensei Serge MERLET. Mais qui est cet homme ? Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est un pionnier. Il a débuté en 1946 par le Judo comme beaucoup, partagent les tatamis avec des Sensei de renom comme KAWAISHI, MICHIGAMI, LE TROQUER, DE HERDT, ABE, MOCHIZUKI Minoru, etc. Agé de 87 ans, il hante les tatamis depuis 67 ans et c’est le 4 janvier 1949 qu’il ouvre le premier club de Belfort, l’un des plus anciens de France. Sensei MERLET est un homme de caractère, franc, ouvert, facétieux mais plein de respect.

 

Très tôt, il a le sentiment que le judo français s’éloigne des valeurs initiales et que le système éducatif devenait de la « championnite » comme il aime à le dire. Judoka, il devient dans les années cinquante, également un aïki shugyosha et il possède le grade de 7ème Dan Aïkido japonais et la qualité de plus ancien pratiquant de France, sinon d’Europe. Il est tout de même titulaire de trois Brevets d’Etat qui le font rire : Judo, Aikido et Karatedo.

 

J’ai connu Serge MERLET lors de mon arrivée comme Président de la région Limousin FFAB (Fédération Française d’Aïkido et de Budo) en 1988. Nous avons tout de suite lié sympathie et depuis, j’ai beaucoup de respect pour cet homme courageux et sincère. Il reste un exemple pour beaucoup et sa « carrière martiale » est fabuleuse.

 

Alors 2013 commence bien pour moi, Représentant National de la DAI NIPPON BUTOKU KAI en France qui a l’insigne honneur de présenter Sensei Serge MERLET et l’Ecole de Combat de BELFORT comme membres de la DNBK France. Je leur souhaite la bienvenue. Nul doute que nous pourrons beaucoup partager. J'ai partagé les tatamis avec eux et cela est très enrichissant.

 

Je tiens quand même à dire que nous enregistrons des adhésions individuelles, de petits groupes, de façon régulière. Nous n’en faisons aucune publicité mais nous agissons, nous ne sommes pas fermés ni sectaire car nous partageons. Seuls ceux qui se croyaient investis de la vérité prennent un jour ou l’autre, la porte de sortie volontairement ou non. Leur départ nous renforce et nous recevons des gens de qualité comme le Hanshi COGNARD ou Sensei Serge MERLET qui défendent les valeurs martiales cardinales de la DAI NIPPON BUTOKU KAI.

 

Ami Serge, mesdames et messieurs de l’Ecole de Combat de Belfort, soyez les bienvenus. Vous me permettez de fêter dignement les 60 ans de la nouvelle DNBK, comme mes 60 années de pratiques martiales ! Pour moi, en toute humilité, 2013 est une excellent année. Merci et Gassho.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 15:46

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Il faut déjà admettre que les grades DAN dans les arts martiaux sont de création récente et ensuite, que ce n’est pas le but ultime à atteindre. Dès que cela m’est possible, je dis toujours que se donner un but nous donne une limite. Le fait, pour beaucoup de jeunes shugyoshas, de vouloir accéder par tous les moyens à la ceinture noire SHODAN, est une erreur. Cette volonté les limite dans leur progression, dans leur esprit d’ouverture. Avoir réussi son Shodan ou plus ? C’était sans doute le bon jour pour réussir comme les samurais disaient que « c’est le bon moment pour mourir ». Le Dan n’est que le degré, le niveau, l’échelon délivré à partir duquel se définit le travail à venir. Ce n’est que la base d’un passé technique récent qu’il faut confirmer.

 

A la DAI NIPPON BUTOKU KAI, être gradé DAN, ce n’est pas uniquement dû à la réussite d’un examen technique. Le Yudansha doit également étudier sans cesse tous les principes des disciplines pratiquées. Il doit se perfectionner, constamment, dans sa technique, dans son comportement général, dans le développement de son enseignement, dans la transmission de son vécu martial et de ses connaissances. C’est tout un monde qu’il faut appréhender, analyser, construire. Sans doute aussi, accepter avec humilité.

 

Au risque de fâcher certaines personnes, il est assez simple de passer des grades quand il suffit de « connaître le programme » demandé et de bien l’exécuter. J’étais membre de jury ou encore j’ai assisté à ces examens, et je ne m’attarderai pas sur le sujet. Pour ceux qui disent qu’un yudansha digne de ce nom ne doit pas se prévaloir de ses grades, ce serait comme dire qu’un officier ne doit pas porter ses barrettes ou ses étoiles ? Beaucoup seraient contrariés.

 

A la DNBK, nous recevons nos grades avec humilité, sachant que cela est une lourde responsabilité à porter. C’est un engagement envers les valeurs de la DNBK, envers le Honbu et ses représentants, envers les Maîtres et les responsables nationaux. C’est l’ouverture à la prise de responsabilités, un travail de chaque instant, un engagement sur une voie pleine d’obstacles, de difficultés, de souffrances parfois, mais aussi de plaisirs.

 

Différents des grades acquits auprès d’autres organismes et « certifiés » après un certain temps, les grades DNBK ne sont pas définitivement acquis. En cas de « démission-exclusion » pour des raisons graves sur lesquelles je ne m’étendrai pas, nous espérons que les intéressés auront l’honnêteté d’en accepter les conséquences. Ils ne devraient pas se prévaloir d’un grade, d’un titre d’une association dont ils ont été exclus ou dont ils ont démissionné car n’acceptant pas les contraintes acceptées par tous.

 

Les yudanshas possédant un ego assez prononcé, un besoin insurmontable d’être reconnus ou en mal de reconnaissance (ce n'est pas la même chose), seront rapidement déçus. Quel que soit son niveau technique ou « réalisé », la porte de sortie est largement ouverte. Nous nous rendons vite compte que les « je-sais-tout-je-connais-tout-je-suis-pur » qui ont réussi à entrer au sein de la DNBK - nul accès n’est infaillible - sortiront rapidement. Qu’importe la façon de prendre la porte, ils ne resteront pas.

 

Alors les grades DNBK ? Facile à demander, possible à obtenir, mais particulièrement difficile à mériter et à garder quand il est passé devant ses pairs, devant les Maîtres du Honbu ou des Ryu représentés. Ils se méritent et font l’objet d’un engagement total de tous les instants. Tout manquement étant lourdement et définitivement sanctionné, après quelques avertissements clairs.

 

Certains se moquent et disent « qu’en dehors des grades AIKIKAI, KODOKAN, fédéraux franco-français, point de grades valables et reconnus » … Qu’ils se moquent. Nous, nous sourions et savons rester d’éternels débutants. Que nous ayons atteint le Hachidan (grade de la maturité) ou que nous soyons Shodan (étudiant-expert), nous gardons notre humour qui est « la seule chose absolue dans un monde comme le nôtre » selon Einstein.

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 23:29

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Le 29 octobre 2000, à Oteppe (Belgique), j’avais l’insigne honneur de recevoir de mon parrain auprès de la DNBK/ID - le Hanshi Pierre CHALMAGNE, Daihyo de la DNBK Belgique - mes responsabilités de « Coordinateur » de la DNBK/ID en France. Premier pas d’un engagement personnel difficile, exigeant, aux lourdes responsabilités, mais combien précieux car la France devenait membre de la prestigieuse DAI NIPPON BUTOKU KAI (circa 1895, sous l’Empereur Meiji).

 

Rentré en France, j’établis immédiatement les statuts de la DNBK/ID France à la Sous-Préfecture de Brive la Gaillarde afin de disposer d’un statut juridique. La DNBK/ID France entame donc une 13ème année, l’esprit serein et ouvert. Le Siège de la DNBK/ID France est situé sur la Commune de Saint Pardoux l’Ortigier (19270) où depuis le 5 novembre 2005, est construit le KOBUKAN DOJO, Honbu de la SHINGITAI Ryu, l’épine dorsale de la DNBK/ID France.

 

Nos rangs comptent des membres, titrés ou non, certifiés ou non, du Shodan au Hachidan, dans de nombreuses disciplines. Le but n’est pas de concurrencer les autres groupes, sensibilités, fédérations « reconnues » ou non. Certains de nos membres sont des Présidents, des Représentant nationaux et internationaux. Etre membre de la DNBK est un engagement personnel. Nous n’interférons pas dans ces organisations. Nous souhaitons aussi recevoir la réciprocité.

 

Notre objectif ? Revigorer et faire reconnaître l’esprit « Culturel » et non « Sportif » du BUDO, instruire la jeunesse, renforcer les structures martiales au travers de l’expérience des plus anciens, rassembler les énergies de chacun pour promouvoir ses aspects humaniste et pacifique, créant ainsi une sorte de « Code du Guerrier du 21ème siècle », un code pacifique mais courageux et sans complexe. Adhérer à la DNBK et à sa branche française, c’est développer les valeurs morales, le caractère profond, les qualités techniques, l’esprit d’ouverture, le respect de ses engagements. Un principe incontournable : les titres et grades certifiés, reçus ou accordés, ne sont pas un développement d’un EGO forcené. Le cas contraire entraîne irrémédiablement le départ (exclusion-démission) des personnes concernées, aussi élevées en grades et en titres soient-elles. L’être comptant plus que le paraître.

 

Adhérer à la DNBK/ID France, être membre de la DNBK Japon, exige un esprit solide, un dévouement sans faille et surtout un honneur immuable. C’est un travail constant, exigeant, au bénéfice des élèves, des membres, des instructeurs, des Maîtres, qui représentent un groupe d’hommes et de femmes, d’adolescents et de jeunes, indépendamment de toute nationalité, religion, philosophie ou doctrine.

 

Il est improbable que les critiques ne fusent pas, les conflits sont sources d’intérêts pour certains esprits chagrins. Qu’importe, l’essentiel est de continuer dans la Voie que nous avons librement choisie. Nous fermons nos esprits aux différends qui fusent actuellement dans le monde du Budo et espérons que cela aboutisse à un règlement pacifique, une reconnaissance de chacun dans le respect de tous.

 

Gassho.

Shihan Patrick DIMAYUGA

Daihyo DNBK/ID France

Hachidan Aïkido DNBK

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 14:00

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« Guerre des stars », « Critiques politiques » sur Twitter. « Guerre des chefs ou d’influences » sur les forums spécialisés, « Mésententes fédérales » développées sur Facebook, « Politiquement corrects ou pas » sur les sites, les menaces pleuvent, cyniques, iniques, mensongères et j’en passe. L’actualité, les infos audio-visuelles, les infos téléphoniques, les courriels, les …. Bref ! Cela ne fait qu’empirer. Les gens s’étripent au nom de la religion et/ou de la politique, ce qui revient au même. Les alliances et les groupes se font et se défont au rythme des incompréhensions, des jalousies, des médisances, des influences, de tout, de n’importe quoi. Je pense, si je peux au moins me permettre cela, que le monde est devenu fou. Dans les Arts martiaux, il en est de même, hélas. Depuis des lustres, les luttes de pouvoir sont à l’ordre du jour. Serait-ce la fin d’un monde de paix dans les arts martiaux ?

 

Aussi, en cette période de fêtes, après avoir fait le constat que les dernières nouvelles du monde du Budo n’étaient pas terribles, nous ne nous inquiéterons plus des évènements négatifs qui ont tendance à se démultiplier. C’est la décision que j’ai prise en tant que :

1/ Fondateur de notre Ryu, la SHINGITAI.

2/ Responsable National de la DNBK/ID en France.

 

Alors, nous allons prendre le temps de refondre nos sites, les rendre résolument « positifs et ouverts » dans leurs textes. Qu’importe les ondes négatives, les actions malsaines, les rumeurs et autres dégâts qui peuvent venir des uns et des autres, dans la vie « normale », dans les arts martiaux, etc. Qu’importe les contrariétés fédérales ou non, les exclusions ou non, les démissions ou non, les menaces et les accusations, les négations, les insultes. « La renommée est un instrument à vent que font résonner les soupçons, les jalousies, les conjectures diverses et variées » disait quelqu’un sur le sujet controversé de Monsieur Gérard DEPARDIEU.

 

Nous pensons qu’il est plus agréable de montrer l’aspect positif de nos actions, de notre joie de pratiquer, de notre convivialité, de notre esprit d’ouverture. Nous refuserons les conflits d’idées mais parlerons de nos échanges, nous refuserons les guerres de clochers mais nous tendrons la main aux pratiquants sincères. Comme dans le Passé des Maîtres du Bushido, la SHINGITAI Ryu n’acceptera que les personnes qui souhaitent pratiquer en dehors des egos et de la politique. Et pour ce qui concerne la DNBK France, tant que j’en serai le responsable national, les analyses des candidatures seront renforcées.

 

Cette fin d’un monde annoncée est sans doute bien là. Tout au moins pour certains. Nous allons faire en sorte de profiter de cette période de fêtes pour nous laver le cœur, l’esprit, de toutes pensées négatives qui nous agressent. Nous allons faire en sorte de laisser « notre monde » hors de ces « tsunamis » indignes du Budo. Nul besoin pour cela de révolution culturelle. Simplement, nous occuper de ce qui nous concerne directement, personnellement. Le fait de nous imposer une stricte discipline pendant quelques heures par semaine, quelques jours lors de stages au Japon, en France ou ailleurs, ne fera pas de vous, de nous, des robots ou des membres d’une secte. Les portes de sorties sont largement ouvertes. Il vaut mieux être peu nombreux qu’entourés d’esprits chagrins. En société, être libre, ce n'est pas vivre sans contrainte. 

 

Egoïsme ? Lâcheté ? Peur de l’autre ? Indifférence ? Nous laissons aux critiques le soin de penser ce qu’ils veulent. Nous trouvons inutile de nous lancer dans des actes administratifs, juridiques, des conflits d’intérêts, desservant les uns et les autres. Le temps et la finance permettent de gagner les procès, les Assemblées générales, les politiques. Et gagner quoi ? On se le demande …. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe autour de nous. Encore tout récemment.

 

Alors mesdames et messieurs, lecteurs, curieux, pratiquants ou non, ne vous étonnez de rien. Des textes sont, seront, supprimés, changés, les mauvaises nouvelles évitées. Un décès ? Un texte à minima annonçant la date si nous connaissons la personne et avons travaillé avec lui.

 

Ainsi que je le disais à quelqu’un, il y a deux façons d’utiliser le venin : pour tuer ou pour guérir. Même la plus fragile des grenouilles, en apparence, la « grenouille de dard » peut tuer. Mais le venin amène aussi à produire de quoi soigner et sauver. Alors, j’ai décidé que nous laisserions aux médias, aux esprits chagrins, la possibilité de faire le contraire. Nous préférons la clarté, la lumière à l’ombre et la noirceur.

 

Patrick DIMAYUGA

Soke SHINGITAI Ryu

Daihyo DNBK/ID France

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 01:12

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Daihyo (Président) de la DAI NIPPON BUTOKU KAI en France, je gère le groupe depuis septembre 2000. Je ne pouvais pas rêver mieux pour terminer cette année 2011 que de recevoir un mail très officiel du Hanshi Tesshin HAMADA, Président de la DNBK/ID et Vice-Président du Honbu de Kyoto.

 

Vous me direz que cela est tout à fait normal en fin d’année ? Certainement, mais je dois ajouter quand même un détail. Comme je l’ai précédemment annoncé, j’ai l’honneur d’avoir présenté au Hanshi Hamada, le Sensei André COGNARD, chef de file de la prestigieuse KOBAYASHI Ryu. En cela, je n’ai fait que mon humble travail de représentant national mais permettez moi d’en tirer une certaine satisfaction.

 

Je m’explique … En AÏKIDO, depuis octobre 2009, où je recevais le titre de Shihan et un grade de 8ème Dan DNBK (non auto proclamés comme certains), je me sentais un peu seul à supporter la responsabilité de cette discipline au sein de notre prestigieuse et très ancienne association DNBK. Les obligations et devoirs étaient pesants. Surtout que je recevais dans le même temps la responsabilité de Kenshoin.

 

La venue du Sensei André Cognard et de son KOBAYASHI Ryu sont maintenant choses faites et j’en tire une immense fierté. Savoir que pour 2012, Sensei Cognard se verra reconnaître son titre de Hanshi, grade de 8ème Dan et qu’il recevra la qualité de Kenshoin, est un réel plaisir. J’ai eu l’occasion de rencontrer l’homme, de partager quelques heures avec lui, de le connaître au travers de ses écrits (rapidement parcourus), du respect qu’il reçoit de ses élèves. Je suis certain qu’il apportera une énergie nouvelle et un appui sérieux à la DNBK France et donc à la DAI NIPPON BUTOKU KAI. Disons l’inverse, par respect.

 

Quand je suis entré dans la DNBK, le Hanshi Pierre Chalmagne (DNBK Belgique) m’avait parrainé. C’est maintenant mon tour. Et avoir la possibilité de faire cela avec un groupe de cette qualité est un honneur.

 

Je sais que de nombreux sensei sont des hommes de qualités en France. Qu’ils sont nombreux à se poser des questions, à m’en poser. Je sais que le fossé est dur à franchir car nous ne posons aucun pont. Cela doit rester un engagement personnel, un acte de Foi pourrait on dire, la Foi en une cause fondamentale : la Culture Martiale. Les véritables valeurs des arts martiaux.

 

Nous ne faisons point de publicité car nous agissons. Nous ne racolons pas car nous sommes présents. Nous ne sommes pas fermés car nous partageons. Les activités « martiales » sont très contrôlées en France, légiférant nos disciplines par simple ignorance de nos décideurs politiques. Confortés, certains responsables « sportifs » tentent de censurer nos actions pour leurs seuls intérêts égoïstes. C’est ce que pensent les Maîtres du Honbu et je peux dire que nous sommes nombreux à le penser aussi. Qu’importe, la politique ne nous intéresse pas. Nous laissons cela à ceux qui en tirent une auto satisfaction.

 

En toute humilité, je souhaite la bienvenue au Hanshi André COGNARD, Hachidan Aïkido DNBK, Kenshoin comme à tous ses disciples et élèves, à ses membres internationaux. Avec eux, la DNBK France se renforce encore et devient une des nations les plus fortes de la DNBK Internationale. Qu’ils soient remerciés. Espérons que dans un avenir proche, nous puissions une fois encore recevoir en France, nos collègues des autres nations et fêter ensemble les valeurs humanistes des arts martiaux.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 01:45

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Chers  visiteurs,

 

J’ai reçu du Secrétariat Général de la DAI NIPPON BUTOKU KAI – Division Internationale, la demande de porter à la connaissance de tous, membres, amis, relations, médias et officiels, la conduite inqualifiable du dénommé Stefano SURACE. Conduite déshonorante et irrespectueuse de la part d’une personne qui serait un budoka, je le mets au conditionnel car je doute de sa qualité.

 

L’intéressé n’est pas et n’a jamais été un membre de notre association DAI NIPPON BUTOKU KAI et ce monsieur utilise illégalement le nom et le logo de la DNBK.

C’est un escroc en violation des droits d’auteur et contrefaçon du nom de la DAI NIPPON BUTOKU KAI. Il sévit actuellement en France, en Italie et au Royaume Uni.

 

Personnellement, j’ai lu bien des choses et vu bien des vidéos qui me laissent rêveur sur les qualités de ce personnage, sur ce qu’il ose présenter comme travail (http://youtu.be/vBjvIqw2Uyo). Je ne peux donc que mettre le message reçu de notre hiérarchie à propos de ce personnage. Le message est en anglais mais tout le monde peut le comprendre facilement. Ou le traduire plus ou moins bien ?

 

Quand je pense que les fédérations françaises, les autorités ministérielles et autres services décentralisés se permettent d’ennuyer les véritables budokas, je reste persuadé d’avoir bien fait de quitter ces groupes agréés ! Ils devraient changer de cible et voir du côté de tristes sires du genre de ce monsieur ! Mais sans doute que cela ne leur est pas possible ?

 

Le présent document sera placé sur mes trois sites à la page « Evènements » ou sans doute une page pour lui seul afin de ne pas poluer.Je demande officiellement à l’ensemble de nos membres DNBK de bien vouloir en faire autant et de diffuser le plus largement possible. Il est inadmissible de pouvoir laisser agir un tel personnage.

 

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout,

Salutations Budos

 

Shihan Patrick DIMAYUGA

Hachidan Aïkido DNBK

Président de la DNBK/ID - Branche Française.

 

 

 

 

Ci-dessous, le texte officiel reçu du Secrétariat de la DNBK/ID.

 

Dear DNBK ID Representatives, Coordinators, Dojo Heads: 

Please alert and convey all your contacts and news media the following important legal news concerning the violation of copyright and infringement of DNBK name. Subject: Stefano Surace, location in France and Italy and UK.

He was never and is not a member of Dai Nippon Butoku Kai at any time. He used Butoku Kai name and logo illegally in the past and today. He was told by our attorney to stop his false claim and eliminating the usage of our logo many times and he still has not stopped today.

His latest blog news was called Butokukai News and this was nothing to do with DNBK. He used the DNBK logo in the background. This was offensive and dishonorable and disrespectful conduct unworthy of a Budo practitioner. He was a con man according to the legal investigation we conducted.

Thus, we have to notify all our people and members in DNBK about his false activity. Media and official public knowledge is essential weapon to stop this man since our legal pressure did not produce a positive result thus far. Please circulate this information to your fellow members and stop this con man for good.

Your immediate attention in this matter is greatly appreciated. Thank you.

Kim Baylor, Kyoshi, Secretariat DNBK ID Office

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 23:53

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Voici le logo officiel de la DNBK France

 

L'objectif de la DAI NIPPON BUTOKU KAI (DNBK) est de permettre l'accomplissement de l'être humain au plan physique, mental et spirituel, au travers de l'entraînement et l'étude des Arts Martiaux (traditionnels). Ainsi, son système éducatif est basé sur la transmission des valeurs morales et attitudes correctes, instruisant les nouvelles générations et aidant à promouvoir la Paix mondiale.

Le but est la recherche de l'excellencepar une remise en question permanente. Le grade n'est qu'une évaluation du niveau d'évolution du pratiquant. Quelque soit le niveau atteint dans la hiérarchie du Budo, le pratiquant qui veut poursuivre sa quête (et donc sa propre évolution) devra conserver l'esprit et l'humilité du débutant. Un autre point important est la résistance à la diffusion des arts martiaux comme étant de simples sports et pour cela créer dans chaque pays une représentativité nationale. La Voie ou le chemin qui conduit à l'excellence, grâce aux arts martiaux traditionnels, devrait permettre à l'individu d'accomplir une mutation intérieure.

Les arts martiaux ne constituent pas une voie compétitive, mais au contraire une voie d'évolution et de réalisation, un outil de forge du mental pour l'être humain et une voie de progrès pour l'humanité, où l’être compte plus que le paraître.

La DNBK France travaille en étroite collaboration avec ses confrères et amis de la DNBK Allemagne et Angleterre, Suisse et Italie. De nombreux stages nous réunissent et une fraternité de budokas se développe par delà les clivages de la langue et des systèmes. Un prochain stage de la DNBK Allemagne se déroulera à Penzberg les 8 et 9 octobre prochains. Une occasion d’apprendre à nous connaître et à nous différencier des quelques « détournements » de nom ? La DNBK/ID ? Souvent imitée mais jamais égalée ….

 

Si bien que je viens d'accepter et de parrainer l'entrée du Groupe KOBAYASHI et de leur Directeur, le Hanshi André COGNARD. Je profite de l'occasion pour leur souhaiter la bienvenue. C'est un honneur pour moi, représentant national, de pouvoir accueillir ces budokas de qualité et qui plus est, des aikidokas.

La saison 2011.2012 s'annonce comme un excellent millésime. Gassho !

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 08:17

2009.19

 

 

Le succès juridique de la FEKAMT sur le principe du grade DAN, est un réel plaisir pour ceux qui comme moi, se battent pour faire comprendre et admettre que le mot DAN n’est pas une création française mais un terme très commun japonais ! En ce cas, pourquoi s’attaquer à ceux qui ne sont pas de ces fédérations dites « agréées » ? J’ai eu à subir ces attaques par un « serviteur trop zélé » qui souhaitait surtout affirmer son pouvoir et je trouve cela puéril !

 

Ce principe de « graduation », très précis, tenant compte de la compréhension technique et du fameux « mental », remonte au Haut Moyen Age japonais ! Alors que veulent nous imposer les fédérations françaises ? Une nouvelle « taxe » ? La sauvegarde de leurs licences ? Je n’ose dire plus … Qu’ils surveillent plutôt certains excès.

 

J’appartiens et représente en France - et pour l’heure car rien n’est jamais définitif, les assemblées générales n’existent pas chez nous - la prestigieuse DAI NIPPON BUTOKU KAI, la plus ancienne association d’arts martiaux japonais, recréée en 1895. La DNBK certifie mon Académie SHINGITAI ainsi que tous ses membres adhérents, titrés, gradés. Comme d’ailleurs tous ceux qui nous rejoignent petit à petit …

 

Toutes les menaces n’y feront rien. Nos grades sont reconnus partout dans le monde, et en France, il suffit de mettre « X Dan DNBK », comme le « Dan FEKAMT » pour ne pas faire parler la publicité mensongère (je trouve cette expression très commerciale). Est-ce le but inavoué ? Non, non, c’est de l’humour. Ensuite, à chacun de voir où il place sa compréhension des arts martiaux et de la valeur qu’il leurs donne. La tranquillité est un confort qui ramolli le bushi ! Ils ne pourront rien y faire. Nier l’existence de la DAI NIPPON BUTOKU KAI, cela revient à nier le fondement des arts martiaux et de ses représentants comme : Jigoro Kano, Morihei Ueshiba, Gichin Funakoshi, et pour les plus jeunes judokas aux « ceintures de couleurs », le bon Mikinosuke Kawaishi ? Au fait, savent-ils au moins qui il était ?

 

Mais si vous faites des « sports de combat » avec des médailles en chocolat et des coupes de gaufre, cela se comprend. Je respecte cela, j’y suis passé aussi quand j’étais bien plus jeune. Avec le temps, on comprend la futilité de ces choses très éphémères. La vie est un mélange intéressant et si vous faites des arts martiaux , un style de vie, une culture, la compréhension de l’autre, vous n’avez rien à faire de ce confort. Et soyez fiers de porter vos grades DAN de la DAI NIPPON BUTOKU KAI !

 

Pour en terminer, au lieu de taper bestialement sur les miroirs de vos erreurs, pourquoi ne pas accepter ces différences fondamentales et nous laisser tranquilles ? Que vous mettiez des garde-fous pour éviter toute dérive d’illustres « talents », je le conçois. Que vous exigiez de vos clubs et groupes d’appartenance, des règles communes, je le comprends, cela est normal. Pour le reste, soyez sympas, continuez de nous oublier et laissez nous vivre notre passion, notre culture, notre philosophie de vie et notre harmonie martiale. La DNBK existe depuis des lustres et ses fondements sont des plus respectables depuis la réouverture au monde du Japon en 1953.

 

Avant 1953 ? Facile, les arts martiaux étaient réservés à des militaires, lettrés, nobles et certaines élites. Tout cela était sacralisé. Il est bien évident qu'ils n’étaient pas des tendres ! Nous avions bien nos Chevaliers ? Alors avant de critiquer … regardons notre propre Histoire, politique, militaire et religieuse ? 

Tous les membres de la DNBK, dans tous les pays du monde, partagent un esprit de Paix, sans discrimination et vivent leurs disciplines tout simplement.

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