Pour les Aïkidokas, notre discipline est un tout, physique, spirituel, philosophique, mécanique, social, etc. Si de loin, on ne voit qu’un ballet parfaitement orchestré entre deux ou plusieurs élèves (il vaut mieux !), sans aucun signe de violence, où existe une certaine complaisance, souplesse et agilité, il vaut mieux se préparer à une forte déception. Pour parvenir à une telle « facilité », cela exige des années de pratique.
Cette discipline est en fait la « Sagesse faites Force » où l’esprit domine la matière, but de tous les véritables pratiquants d’arts martiaux et non des compétiteurs. Au « Connais-toi toi-même » de Socrate, l’Aïkido est certainement l’un des plus sûrs moyens pour trouver la réponse, au travers de la « Connaissance et du Respect de l’Autre » ! Car l’Aïkido n’admet aucune violence gratuite bien que formidablement efficace en cas de besoin et, bien évidemment, selon l’ancienneté de pratique.
Maître Morihei UESHIBA, fondateur de la discipline a préféré transmettre à ses disciples par l’exemple et a fait de l’Aïkido, une discipline universelle. Avant même qu’un « programme » ne soit établi et imposé de nos jours. Pour Mémoire, il était dans la DAI NIPPON BUTOKU KAI en 1941 comme bien des Maîtres de l’époque ….
Au fait, avant de travailler « les armes de l’Aïkido », si l’on pensait d’abord à savoir se tenir debout ? Il n’est pas aisé croyez moi, de paraître instable, inefficace et sans aucune technique. C’est ce qu’il faut laisser paraître pour devenir.
Quand vous y parvenez, vous avez dominé le corps et je pense qu’à ce moment là, vous pouvez tenter de dominer les armes ? Il est tellement plus facile de détruire que de construire. Je préfère construire ….