Karting à Binh Tay !

 

Il y avait une activité que je faisais également mais plus rarement. Nous ne pouvions pas tout faire bien que notre jeunesse nous permette bien des choses. Du Karting ! Avec des moteurs de tondeuses !

Il me semble me souvenir que cela se passait aux Distilleries de l’Indochine où nous connaissions Monsieur de MIRIBEL, amicalement surnommé « Ong De … » et les époux MESTRE. Le Cercle de BINH TAY organisait de nombreux dimanches de « défoulement » sur ces tondeuses de course. Pas du tout ce que nous pouvons voir maintenant. Nous n’étions pas des Alain PROST … mais le plaisir de maîtriser nos machines était là.

Personnellement, je ne faisais pas de courses, préférant de beaucoup m’instruire en conduite, dans le règlement des courses et participer à la mise au point des moteurs. Ce dernier point étant salissant, j’abrégeais souvent pour reprendre le volant.  Cela m’a servi, à une époque, dans les courses de rallye que je ferai plus tard pour le plaisir, toujours, mais point longtemps car très lourd financièrement.

Là encore, parler du Vietnam, de Saigon et ne pas citer cette partie spécifique, ce serait passer à côté de certains moments bien agréables. Mon ami Patrice SELLIER lui, était un fanatique (Dossard 3 ci-dessous). Sa mère aussi faisait de cette discipline un défouloir du volant ! Chapeau d’ailleurs, car elle tenait la dragée haute à certains hommes, pourtant qualifiés !

Cette petite organisation rassemblait encore quelques autres personnes et nous nous retrouvions parfois en soirée aux restaurants « L’Amiral », le « Moulin Rouge » par exemple. A la Piscine du CSS aussi bien entendu. Ou à « La pointe des Blagueurs ». Ou lors des cours de gymnastique de mon père … Ou autour d’une tasse de thé ou de café au « GIVRAL » dans ses profonds fauteuils.

Bref, une vie centrée autour des relations humaines, des actions caritatives, des diverses opportunités sportives et du travail … que demander de plus ? Je précise ! Jamais aucune des personnes que j’ai connues là bas, n’a fait quoi que ce soit qui ne respecte la vie des locaux. Bien de nos amis étaient d’ailleurs des saïgonnais et vietnamiens et nous prenions plaisir à partager et converser dans leur langue que je pratique toujours quand je le peux.