EMIAT Agen, deuxième partie ....

Il est évident que nous sommes passés comme tous les autres, par une Formation Commune de Base, apprenant les déplacements, le maniement des armes, les formes de combat, le commandement, etc. Parfois pas si évident pour des jeunes, surtout dans des conditions … assez rudes. 

Alors, nous étions amenés à subir de petites « remises au pas » qui nous forgeaient le caractère, mais pour ceux qui en avaient un peu trop, à tenter de le diluer ? Ils n’y sont jamais arrivés avec moi. Et j’en suis assez fier d’ailleurs. Sinon, sur le plan physique, cela nous faisait du bien, sur la rigueur aussi, et les petites « brimades » étaient acceptées. Ne dit-on pas que « tout ce qui ne nous tue pas, nous renforce » ? Mon passage à l’EMIAT m’a conforté là-dessus.

Mais avec cette formation militaire, ma section travaillait sur la « Régulation-Chiffre et Télétypes », ce que plus tard nous appellerons les « Cryptos » ! Alors tous les systèmes manuels, mécaniques, électro, se présentaient à nous. Le CHIFFRE … une spécialité que j’aimais bien. Cela, c’était pour nos cerveaux … ensuite, pour nos doigts, nous apprenions la dactylographie sur des machines qui dataient sans doute de la dernière guerre (TG7 ?) et sans regarder les touches, frapper des mots, des phrases, des séries de lettres et chiffres le plus rapidement possible et sans la moindre faute !

J’oubliais ! Nous apprenions les chants de nos anciens aussi. Euh, comment dire, nul besoin de dératisation ! Mais cela était assez viril en fin d’année. Nous avions tout intérêt à hausser le ton et poser la voix, sinon, quelques tours de casernement supplémentaires ?

Par la « plume et le sabre », déjà à cette époque. Nous étions quelques uns aussi à participer à l’entraînement pour le Pentathlon Militaire. Vous dire le plaisir de "manger" des parcours du combattant, des séances de natation avec obstacles, du tir, en plus de nos exercices habituels. Bref, nous avions la santé, sauf lors des vaccinations qui nous rendaient malades !

Avec le recul, je me suis bien amusé. Je ne vous dis pas tout car cela n’est ni le lieu ni le temps (pas encore de prescription, rires !).